Phrases essentielles en ngambay |
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Ce leçon en ngàmbáy est disponible grâce à M. Lucien Mbairounga. Nous le remercions pour cette contribution essentielle à notre site web. Laphia = bonjour, bonsoir iñ rá wà ? = d'où viens tu => phrase complète : sé íñ rá wà ? Sé aw'd rá wà ? = où vas-tu ? M'aw'd rágá = je sors (dehors). => "aw" se prononce "aou" Am pèr m'aï'd sà = donne-moi du feu pour que je puisse fumer => "pèr" se prononce "peur". Am màn m'aï = donne-moi de l'eau à boire. =>man se prononce mann comme s'il y avait deux n. En général tous les mots se terminant par une consonne ont un accent tonique, sauf exception. Remarquez que boire de l'eau est quelque chose de nécessaire mais élémentaire au Tchad. L'eau devrait être même gratuite lorsque toutes les aductions d'eau seront faites dans le pays car il fait si chaud et sec qu'on sent tout le temps le besoin de boire. Sé kóïñ sì kei non wà ? = Est-ce que ta maman est à la maison ? ùïyo (= ouiyo), kóm sì kei non = oui, ma mère est la maison. Sé *bo raï wà ? ou bien Sé *bo toli wà ? = est-ce que tu as faim ? Waà , *bo tolém èl. Non, je n'ai pas faim Sé *bi raï wà ? = Est-ce que tu as sommeil ? Waà, *bi ram èl. Non, je n'ai pas sommeil. Sé tò bán wà ? = Comment ça va ? Sé íssi bàn wà ? Sé íssi kari yá wà ? = Est-ce que tu te portes bien ? Est-ce que tout va bien ? Uiyo, m'íssi kari yá ? M'tò kari bá yaá ? Oui, je me porte bien, tout va bien. Sé ngákoinje kándá wà ? = Combien de frères et soeurs as-tu ? Ngákómje joó, mùndá, só, mí, mísán, sirí, jinàïjoó, jinàïkára, dòg = j'ai deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix (frères et soeurs). Ri ngokóin gé dingàm lé to ná wà ? Quel est le nom de ton frère ou comment s'appelle ton frère. Ngokóin gé dène lé riá to ná wà ? Quel est le nom de ta soeur ? Sé rií to ná wà ? Comment t'appelles-tu ? Sé lò gé rá *bá aw tò'd wà ? Où loges-tu ? Chez qui loges-tu ? Bèlè ndaà ré ingam mè kei'd lém nè = Demain vient me trouver ici chez moi. Bèlè gè ndoó = demain matin Bèlè gè kàmàtàg = demain soir. NB : ( * ) les lettres marquées d'une astérisque ont une prononciation différente des mêmes lettres. Il s'agit essentiellement des lettres b et d. C'est une prononciation légère. Par exemple, pour prononcer la lettre b dans certains mots, on ne pousse pas fort sur la lettre b comme par exemple pour le mot bâton. Cette façon légère de prononcer la lettre b ou d n'est valable que pour certains mots ngàmbáy. Le mot suivant "bangàw" a une prononciation normale. Le mot "dangay" a une prononciation normale mais " *di wà ? = quoi ? = Qu'est-ce qu'il y a ?" ne se prononce plus comme dangay. Cela veut dire qu'on doit les connaître. Cette manière de prononcer légèrement les lettres et donc les mots formés parceslettres existe également dans le nord du pays. Promenez-vous parmi les populations et écoutez leur façon de parler et vous remarquerez qu'il en est bien ainsi pour certaines ethnies, par exemple les Foulbé, les Peuls, peut-être les Goranes. Quelques notes sur la
Transcription ngàmbáy 2.2- Les tons Il y a trois (3) tons en ngambaï : les
tons haut, moyen et bas. a) -
Le ton haut :
symbole ( ´ ) = accent aigu sur une lettre de l’alphabet b) -
Le ton moyen : symbole (---) =
barre hoizontale sur une lettre de l’alphabet c) -
Le ton bas : symbole ( ` ) = accent grave sur une lettre de l’alphabet Exemple
gir = dos, derrière. tá (bia) = préparer (la bouillie) ndí = pluie b)-
Le ton moyen : symbole (¾) = barre horizontale au-dessus d’une lettre : ce
symbole peut être omis lorsqu’il n’y a aucune confusion possible. Exemple
Jó = gourde = petit jarre à goulot ou récipient = crèche
kal = cobe de buffon = sorte d’antilope. c)-
Le ton bas : symbole = ( ` ) = ( accent grave au-dessus d’une lettre) Exemple ndà = blanc nì = jalousie ndáà = alors ndàm = Ecureuil
mùlà = chat sauvage. Animal
qui dévaste les poulaillers des
villages. ndàm = hernie inguinale ndam = s’amuser, danser, jouer ndùú = vigne = genre vitis
vinifera species. Plusieurs
mots peuvent avoir la même orthographie mais seul le ton permet de les
différentier au point de vue signification. Exemple
kàr =
soleil kár =
tige de mil blanc ou de sorgho kul =
froid kúl =
charbon Des
syllabes peuvent avoir deux tons et même trois. Exemple joó = deux jó = jarre kàar = donner póoó = carpe Ainsi qu’il a
été dit plus haut, il est recommandé de façon générale, pour des raisons
pratiques (typographie,...), d’éviter des symboles et des accents qui ne sont
pas indispensables lorsqu’aucune confusion n’est à craindre. Pour cette
raison, il est recommandé de laisser tomber le symbole du ton moyen. Il
suffit de s’habituer à remarquer que chaque fois qu’il n’y aura pas d’accent
sur une voyelle, il s’agira du ton moyen. C’est un exercice qu’il faut
s’habituer à faire car il est difficile de savoir à quoi correspond le ton
moyen lorsqu’on n’est pas locuteur natif de cette langue. Remarque 1 1)- Bien
noter les positions des pronoms et des adjectifs suivants : m’aw « je vais » sujet-verbe nguní ou ngoní = ton enfant : í = adjectif possessif du substantif ngon => guní ou ngoní veut dire « ton enfant ». Il a un accent tonique sur i. C’est un ton haut. La forme adjectivale est très intéressante en ngàmbáy. Elle offre une très grande facilité. Moins difficile qu’en français. Prenons ce même mot « ngon » = enfant, il est facile de former des adjectifs possessifs avec ce mot, tout simplement par déclinaison du mot. Ngoném= mon enfant ; Ngoní = ton enfant ; Ngoné = son enfant ; Ngonsi = ngon lèsí (ou ngon lèjí = variante) = notre enfant ; Ngonsíseiñ ( = ngon lè si sèïñ = votre enfant ) ; Ngondé ( = ngon lèdé = leur enfant ). Maintenant au
pluriel , le mot ngon = enfant
devient ngánje = les enfants. La déclinaison de ce mot à toutes les
personnes donne : ngánémje = mes enfants ; ngáníje = tes
enfants ; ngánéje = ses enfants. Ngánsi(jèen)je = nos
enfants ; ngánsi(sèïñ)je = vos enfants, ngándé(déen)je = leurs
enfants. Le langage populaire omet tous les mots entre parenthèses qui sont
justes mais lourds et redondants. Il y a cependant une confusion à la
première et la 2ème personne du pluriel si ces formes sont
éliminées. Nous l’expliquerons plus loin. Les mots ou
lettres en vert représentent le pluriel. La lettre o change en à pour
signifier le pluriel du mot. Le mot « je »
est la marque générale du pluriel au point de vue grammaticale. Il est
important de signaler que dans le document de deux pages qui constitue le
point de départ de ce travail, on traduit le mot « ngoni » comme « ton fils
», mais c’est une erreur. Ngoni veut dire ton enfant, soit un fils soit une
fille. Il faut dire : ngonem gé dìngàm = mon fils, ngoném gé dèné = ma fille.
Ngoní gé dìngàm = ton fils, ngoní gé dèné = ta fille, ainsi de suite pour les
autres personnes du singulier et du pluriel. La difficulté
en français vient du fait qu’il y a le masculin et le féminin. Difficulté due
à un hiatus par la présence des deux voyelles consécutives ou une voyelle
suivie d’un h non aspiré. Par exemple les mots « homme » et « enfant ». Le
mot enfant peut être soit masculin soit féminin suivant le cas. C’est comme le
mot bébé qui est un mot neutre, qualifiant un enfant masculin ou un enfant
féminin. Dans ce dernier cas, on dit simplement une enfant. On peut alors
dire mon enfant dans les deux cas au lieu de dire « ma enfant » pour
qualifier une fille. Il y a là une ambiguïté qui demeure depuis toujours. Un
bel homme au lieu de dire un beau homme. Ceci n’existe pas en ngàmbáy. Il n’y
a qu’à décliner les mots avec les sujets ou pronoms personnels à toutes les
personnes du singulier ou du pluriel. En ce sens, la langue Ngàmbáy est très
facile car il suffit de tout décliner avec les pronoms personnels : noms
propres aussi bien que noms communs. Les désinences des déclinaisons sont les
suivantes consignées dans le tableau 3 et
4 ci-dessous, en fonction des pronoms personnels, (voir également grille 1). Tableau 3 : Déclinaisons des noms communs à l’aide des adjectifs
possessifs en fonction des
pronoms personnels ou des sujets des verbes. Tout ce qui est en jaune représente la forme terminale (désinence) des
déclinaisons d’un nom donné. La 1ère ligne représente la désinence des adjectifs possessifs des noms singuliers.
La seconde ligne celles des noms
pluriels selon chaque colonne.
Exemples : 1) désinence des adjectifs possessifs des noms
singuliers : ngoném =
mon enfant ; ngoní =
ton enfant ; ngoné = son enfant ; ngonsí =
notre enfant ; ngonsisèïñ = votre
enfant; ngondédéen = leur enfant ; 2) désinence
des adjectifs possessifs des noms pluriels : Ngánémje = mes enfants ; ngáníje = tes enfants ; ngánéje = ses enfants ; ngánsijéenje = nos enfants ; ngánsisèïñje = vos
enfants ; ngándédéenje = leurs
enfants. La marque du pluriel est désignée par la terminaison « je ». Remarquez qu’il n’y a nulle part « je » en 1) tandis qu’en 2) par contre, « je » est partout présent. Le singulier
se dit káraba (on dit aussi kába = contraction du même mot) = Singulier : ngoném = mon enfant ; ngoní = ton
enfant ; ngoné = son
enfant ; ngonsí = notre enfant
; Le pluriel se dit bùlà = Pluriel : ngánsije = nos enfants ; ngánsijèen = notre enfant;
ngánsijèenje, ngándédéen = leur enfant ; ngándédéenje =
leurs enfants. Remarquez aussi le
changement de « o » en « a » du mot
« ngon » en ngán pour marquer le pluriel. Difficile d’expliquer la
vraie raison de ce changement si ce n’est pour des raisons d’harmonie
vocalique. Tableau - 4 : Adjectifs possessifs
a)
Adjectifs
possessifs : idem
c) Pronoms possessifs
NB : * = variation
régionale ; tous les accents sur les voyelles sont des symboles des tons
: ton haut (accent aigu), ton
moyen (-) et ton bas (accent grave). 1)-
Tous les mots entre parenthèses du tableau 3 ci-dessus ne sont pas indispensables
pour le parler ngàmbáy mais sont théoriquement corrects. Ils sont simplement
redondants. On dit bien « notre maison ( à nous ) ». « nos frères (à nous) ».
Cependant on sait que ce n’est pas indispensable de dire (à nous). 2)- La
deuxième raison de maintenir quand même ces mots entre parenthèses est qu’à
l’écrit, il y a une confusion entre la première et la deuxième personnes du
pluriel sur les adjectifs possessifs et entre les pronoms possessifs. Notre
et votre ; nos et vos ; le nôtre et le vôtre. 3)- Le mot «
kuramàrem » peut être traduit putôt comme « mon camarade », « mon compagnon,
mon copain », mais le terme « ami » convient également dans la mesure où «
ami » est employé dans un sens large. L’ami peut être celui qui vient
paisiblement chez vous ou qui vient de loin qu’on accueille sans discussion
préalable, ce qui est généralement le cas en Afrique. Dans l’ancien temps et
même actuellement, il arrivait que le voyageur surpris par la tombée de la
nuit demande refuge chez l’habitant avant de poursuivre sa route. Il n’y
avait que très peu de brigands chez les sudistes, à l’époque. On ne peut en
dire de même à l’heure actuelle. La nuit dans les tropiques tombe toujours à
pic, brutalement, ce qui oblige le voyageur à demander refuge en raison de la
dangerosité de la brousse où la rencontre avec l’inconnue est possible. Il
n’y avait pratiquement rien à craindre d’accueillir un étranger du fait qu’il
n’y avait pas grand chose à voler. On ne connaissait pas la tradition de
brigandage au Sud-tchadien. Actuellement il y a partout dans le pays des «
coupeurs de route qui détroussent les gens mais d’après les dires de la
population, ce sont des personnes d’origine étrangère, les colombiens et les
Haïtiens, d’anciens « tontons macoutes » du temps où Tombàlbáy louaient leur
service. Ce sont ces gens qui profitent de la confusion générale créée par la
guerre, qui, même terminée, n’en finit pas de laisser des traces un peu
partout dans le pays. La lettre i et í : i = le pronom personnel, 2ème personne du singulier sans accent
tonique. C’est un ton moyen. í = adjectif possessif à la 1ère personne du singulier. C’est un ton haut. |
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