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Les problèmes journaliers au Tchad

 
     
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Écoutons ce qui sont les besoins sur place dans les villages du Tchad, de la bouche de plusieurs dirigeants villageois et des cantons. Ces témoins viennent de tous les coins du Tchad pour vous parler des besoins de chez-eux.

Vous serez les bienvenues à venir aider les tchadiens à affronter ces difficultés, surtout si vous avez de l'expérience dans une des domaines mentionnés ci-dessous: agriculture, commerce, eau, éducation, élevage de bétail, santé et transport. Ceci dit, ce qui est le plus important, c'est que vous venez avec un cœur de serviteur pour aider les autres tout en apprenant des tchadiens ce qu'ils ont à vous apprendre.

Si vous n'êtes pas capables de voyager au Tchad, vous pouvez toujours participer à toucher les vies tchadiennes en aidant les organisations non-gouvernementaux dans leur travail. Dans la section des solutions, nous notons les ONG qui travaillent vraiment pour le bien-être social des tchadiens, et nous vous invitons à les soutenir.

Une façon simple et concrète que vous pouvez nous aider à aider les tchadiens, c'est de participer à notre concours VisiteTchad. Vos réponses aux questions posés nous aideront à mettre sur place des petits commerces au Tchad, surtout à N'Djaména. Et en y participant, vous courez aussi la chance de gagner un souvenir tchadien, qui vous sera envoyé par la poste aérienne.

 
     
  Agriculture

« Notre plus grande priorité, c’est de moderniser et encourager la culture vivrière dans notre région. » - Chef de village Bandaro, au Guéra

«  Nous avons des besoins alimentaires et agricoles dans nos villages: L’établissement des greniers de sécurité, et la provision des matériels de laboure tels que des charrues et charrettes. Cela nous aiderait à récolter assez de vivres pour parvenir à l’autosuffisance alimentaire. » - Mahamat Dagash, chef de village Mebra (Baraïn) au Guéra

«  Notre plus grand besoin, c’est pour des semences de mil pour planter avant la saison de pluie. Notre sous-préfecture de Guéréda a vu l’arrivée massive de réfugiés Tama du Soudan en 1994. Ceux-là sont revenus, croyant que les conditions de famine qui les a fait fuir étaient terminés, alors que ce n’était pas le cas. Comme les villageois Tama ne peuvent pas nourrir leurs propres familles à cause de la famine de 1994 et les ravages des crickets dans la zone, ils le trouvent difficile de nourrir aussi les familles de ces réfugiés. Et c’est pour cela que nous demandons de l’aide pour subvenir à leurs besoins alimentaires, et les besoins des réfugiés, en première position. » - Sultan Tama, Guéréda, Ouaddaï

«  Nous avons besoin d’aide dans le domaine de l’agriculture. Des houes, des charrues et des charrettes pourraient nous aider à augmenter nos récoltes de mil. Nous aimerions aussi apprendre à utiliser ces outils et à cultiver nos champs pour un rendement optimal. » - Chef de canton Mollou, Ouaddaï

« Notre plus grand besoin est celui des semences de mil pour semer avant la saison de pluie. » - Ousman Begla, chef du village Baranga I et Badjang Kawoul, chef de quartier Gadang à Mbarlé

« Comme nous sommes surtout des cultivateurs, nous souhaitons que le développement agricole soit soutenu dans notre région. Des houes, des charrues et des charrettes pourraient les aider à augmenter leurs rendements. Nous aimerions aussi apprendre à nos peuples les techniques agricoles et l'utilisation du matériel moderne d'agriculture pour un rendement optimal. Comme nous habitons au bord du fleuve Chari, le désir d'avoir des motopompes et de l'aide pour faire de l'irrigation nous préoccupe beaucoup. » - Badjang Kawoul, le chef de quartier Gadang à Mbarlé

«  Il y a un grand besoin des villageois d’avoir accès aux insecticides, charrues et charrettes pour nous aider à récolter assez pour parvenir à l’autosuffisance alimentaire. » - Le Sultan Moussa Ibedou, chef de canton Dar Dadjo I

 
     
  Commerce

«  Nous avons besoin d'un centre social féminin, pour leur apprendre un métier tel que la couture, en vue de parvenir à l’autosuffisance économique. » - Sultan Tama, Guéréda, Ouaddaï

 
     
  Eau
«  Le Tchad est un pays agropastorale. Outre sa population a besoin des éléments élémentaires qui complètent sa vie, celui de ses compagnons ( son jardin, champ, troupeau). Ainsi, nous avons un besoin urgent, celui de rénové les puits daté des années 1960... » - Kodou Choukou, Fils de Chef de Mandjoura (Moussoro)

« Dans les villages Baraïn qui sont éloignés des centres commerciaux, le plus grand besoin est le manque de puits dans nos villages. De nombreux villages Baraïn ont dû être abandonné à cause d'un manque d’eau. L’eau est essentielle à la vie, mais il y a malheureusement plusieurs villages Baraïn dont les habitants doivent marcher plus de 4 km pour atteindre une source d’eau. » - Mahamat Dagash, chef de village Mebra au Guéra

«  Nous avons le désir d’avoir quelqu’un qui viendrait pour nous aider à construire des barrages de pluie pour conserver l’eau de la saison pluvieuse toute l’année, et pour la construction d’un château d’eau à Guéréda. » - Le Sultan Tama, Guéréda, Ouaddaï

« Le besoin principal que nous avons, c’est le besoin de puits pour les villages. Bien que nous soyons au bord du fleuve Chari, nous trouvons que l'eau que nous puisons du fleuve nous rend malades. Surtout entre les mois de mars et mai, quand le fleuve tarit, la diarrhée se répand dans la région, et cause beaucoup de morts. L'eau est essentielle à la vie, mais si la source d'eau est polluée, cela met en danger toute la population, et surtout les enfants. » - Gaourang Alifa Kassalou, le chef de canton Miltou, Chari-Baguirmi

« Il reste des besoins précis que nous voulons exprimer de la part de notre peuple, surtout ceux qui habitent dans les villages éloignés des centres commerciaux. Pour nous, le plus grand besoin était le manque de puits dans les villages. L’eau est essentiel à la vie, mais il y a plusieurs villages Dar Dadjo où les gens doivent marcher plus de 4 km pour atteindre une source d’eau potable. » - Le sultan Moussa Ibedou, chef de canton Dadjo I, et le Sultan Khartoum Djasam, chef de canton Dadjo II

 
     
  Éducation

«  Moussoro est une région agropastorale d'où les activités principales sont l'élevage, l'agriculture et le commerce (transport). La population est majoritairement nomade, en dehors de Moussoro centre, les conditions de vie des populations dans le domaine de l'éducation et santé laissent à désirer. Les structures sanitaires et éducatives sont presque absentes dans toute la zone rurale de Moussoro. La population étant des éleveurs comme j'ai dit tantôt, l'eau pose pose problème surtout pendant la saison sèche. » -  Zakari Adoum Toundjouri, fils de Moussoro 

« Les écoles font énormément défaut dans la zone Mogum. On trouve seulement une école à Katch, de niveau cours moyen première année (CM I) et deux autres écoles à Lawota (CE I) et à Hadjeradoum (CP II). Très peu de jeunes fréquentent L’école et beaucoup de jeunes s’adonnent plutôt aux travaux champêtres à cause des problèmes d’ordre matériel et alimentaire. Le taux de scolarisation est très faible dans la zone et mérite qu’on y prête une attention toute particulière.

Pour les écoles citées, on note un nombre insignifiant des maîtres formés, mais il y a plutôt beaucoup de maîtres bénévoles sans qualification pédagogique. Dans toute la région mogoum il y a un seul maître formé à Ketch. Les jeunes et les adultes connaissent les mêmes difficultés pour leur formation. IL n’y a aucun projet d’alphabétisation des adultes dans la zone." - Marba Meundeung, Chercheur à l’ISSED.

« Le plus grand besoin que nous avons chez nous, c’est la scolarisation de mon peuple. Comme nous avons eu le soutien dans plusieurs domaines essentiels à la vie, je désire passer maintenant à l’instruction de mon peuple. Vu l’insécurité qui règne dans ma région de temps en temps, je vois la vérité de l’adage qui dit: "Ouvrir une école, c’est de fermer une centaine de prisons." » - Le chef de canton Mollou

« Le développement d’un système d’éducation est un de nos plus grands besoins que je voudrais mentionner, le besoin étant d’avoir des enseignants formés et des bâtiments solides pour les écoles des villages. » - Le Sultan des Tama, au Guéréda, Ouaddaï

« Il faut noter que beaucoup de jeunes, faute de structures scolaires, quittent les villages Bon Goula pour d'autres villes ou villages où ils pourront poursuivre leurs études. Tout cela n'est pas suffisant pour faciliter le développement de cette région. » - Djibrine Abakar Haroun, chef de village Bone I, Guéra préfecture

« Après les besoins alimentaires, notre plus grand besoin est celui de construire des écoles et des mosquées avec des murs de briques cuites et non en paille. Nous portons l’intérêt à l’éducation et à la construction des infrastructures scolaires dans notre région. » - Le Sultan Khartoum Djasam, chef de canton Dar Dadjo II, Guéra

« Le besoin principal que nous voulons mentionner est le besoin d’écoles accessibles à toute la population rurale. Il n’existe aucune école au côté nord du fleuve Chari. Seuls ceux qui habitent à Kokaga ou à Sarh peuvent envoyer leurs enfants à l’école. Cette situation mène au déplacement des Tounia vers les centres urbains. Si un programme d’éducation est mis sur pied au côté nord du fleuve Chari, cela encouragerait les Tounia à rester dans la région. » - Nahor Dagal, le chef de canton Kokaga, Moyen-Chari

 
     
  Élevage

« Nous avons besoin d’avoir des techniciens d’élevage dans notre canton. » - Le Sultan Khartoum Djasam, le chef de canton Dar Dadjo II

 
     
  Santé

«  Le Tchad est un pays agropastorale. Outre sa population a besoin des éléments élémentaires qui complètent sa vie, celui de ses compagnons ( son jardin, champ, troupeau). Ainsi, nous avons un besoin urgent pour ... des écoles pour que nos enfants privés de leur droit puissent aller a l'école... » - Kodou Choukou, Fils de Chef de Mandjoura (Moussoro)

« Dans la zone de Bandaro des Mogoum, le chef du village tient vraiment à cœur l’établissement de dispensaires accessibles et bien stockés. » - Marba Meundeung, chercheur à l’ISSED

« Nous avons un besoin en dispensaires et centres médicaux accessibles à toute la population, car les dispensaires qui existent maintenant à Melfi et Ngogmi sont trop loin pour subvenir aux besoins des habitants des villages éloignés des centres, surtout dans les cas des blessures graves. » - Mahamat Dagash, chef de village Bandaro, Guéra

« Nous avons besoin de dispensaires accessibles et bien approvisionnés avec des infirmiers qualifiés qui pourraient aider les gens à surmonter les problèmes de santé qu’ils trouvent difficiles à surmonter. Dans le domaine de la santé, il y a aussi le besoin de matrones pour aider a diminuer le taux de mortalité des enfants nés dans nos villages. Le seul hôpital à Guéréda ne suffit pas pour subvenir aux nombreux besoins des villageois Tama, n’ayant ni des docteurs qualifiés ni assez de médicaments en stock. » - Le Sultan Tama, Guéréda, Ouaddaï

« Nous avons aussi de grands besoins médicaux. Des dispensaires accessibles et bien approvisionnés pourrait aider les gens à vaincre les maladies qu'ils trouvent difficiles à surmonter. » - Sultan Ousman Begla, le chef de village Baranga

« Les problèmes médicaux les plus connus par la population de ma région sont les suivants : Les morsures des serpents et la piqûre des scorpions, le paludisme, la diarrhée et la dysenterie, la méningite et la conjonctivite, la bronchite et la pneumonie, et les hernies. » - Sultan Garouang Alifa Kassalou, le chef de canton Miltou

« Nous mentionnons aussi le besoin de dispensaires accessibles à toute la population, car les dispensaires qui existent maintenant ne sont pas assez nombreux et sont trop loin pour subvenir aux besoins des gens dans des villages éloignés des centres. » - Le Sultan Moussa Ibedou, le chef de canton Dadjo I, et le Sultan Khartoum Djasam, le chef de canton Dadjo II, au Guéra

 
     
  Transport

« Chez nous, il y a le grand besoin d’améliorer les routes pour qu’elles soient praticables en saison pluvieuse. » - Mahamat Dagash, chef de village Bandaro, Guéra

«  J'attribue au moins une partie de l’insécurité de sa région à l’isolement de nos villages. Je vois aussi l’amélioration des routes comme une première étape dans le développement de ma région. » - Chef de canton Mollou

« Du côté de la sous-préfecture de Guéréda, les routes laissent beaucoup à désirer. Entre les rochers massifs aux pointes acérées de granit, et les descentes raides du lit des cours d’eaux d’argile et de calcaire, la route entre Am-Zoer et Guéréda est pratiquement impraticable pendant la saison pluvieuse. La qualité de la route décourage les commerçants de passer par Guéréda, même en saison sèche; L’accès est impossible aux gros porteurs. Résultat, les produits agricoles Tama se vendent à des prix très bas, les producteurs n’ayant pas l’occasion de mettre leurs produits sur le marché régional. » - Le Sultan Tama, Guéréda, Ouaddaï

« Nous avons besoin d'aide pour l'amélioration des routes de chez nous. » - Le Sultan Moussa Ibedou, le chef de canton Dar Dadjo I

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